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1 juin 2006

du temps au temps...

Les images du tremblement de terre vont-elles plus vite que l'aide apportée ?1140707813

Java est passée en second plan, lors des journaux télévisés. L'aide est-elle arrivée ?

Les images, oui. Les images nous parviennent rapidement, je me pose la question de ce temps qui explique, qui nous raconte l'évènement. Nous sommes là, tout près. Nous sommes là, si loin. Et nos regards vont et viennent. Ils partent de l'Image pour revenir vers nous, nos domiciles, nos rues, nos villages, nos villes. Nous ne sommes pas là-bas mais nous y sommes. Le journaliste envoyé là-bas, oui pour nous, est notre regard là-bas. Le journaliste joue dans le décor du tremblement de terre, la scène de l'explication. Nous regardons l'évènement, toutes ses personnes bléssés et sans domicile, que pourrions-nous faire en dehors de ce regard-là ? Nous pourrions éprouver une sorte de honte d'être là, bien vivants, dans des maisons protégées par un climat déraisonné par nos citées, un climat qui s'emballe parfois, sans aucune autre forme de symbolique que notre regard, une fois de plus, portée vers le champ ou le chant météorologique, pour savoir.

Oui, savoir pourquoi nous, dans l'Est, nous ressentons un froid de l'automne venir du Nord. Et tout ce mois de Mai, l'eau tombée du ciel, comme s'il n'en finissait pas de pleurer. Pleurer ? L'image serait-elle si facile, un ciel qui pleure, un dieu, des arbres, des nations, des usines. Non, ce n'est pas le cas. L'Image télévisuel s'énonce dans une quotidienneté qui distille sa raison d'être : la sécurité.

Peut-on regarder le monde, comme cela, tous les jours ?

Partir du simple fait climatique, un évènement que l'on ne comprend plus, un évènement journalier et même plus, oui, la Nature n'est pas seulement dans notre vision de la carte météorologique,

elle est dans l'acte de la vivre.

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