Drôlement, for me, rien n'est relatif, je suis à chaque fois blaguer par la journée

qui vient de s'écouler, étonnée de tout, amicale, sans aucun désir de nuire, aimant

les langages, les rencontres, dire bonjour, sourire à un enfant, lui poser des questions,

Bien sûr, faire partie de la grande famille des blogeurs, c'est partir à l'aventure de la parole, c'est changer le rythme : passer du doux au dur, du dur au doux, c'est chercher sa famille, se présenter, y revenir, partir d'un journal, une plume, gratter son nom sur une paroi virtuelle, c'est aussi : lire et relire, partir à la découverte des autres, trouver son écriture, la laisser venir à nous, se retourner sur soi, écouter les pas de la douceur de la neige, c'est attendre des réactions, les voir venir, les valider, c'est tout un monde et ce n'est rien. C'est pour celui qui possède l'ordi une façon d'interpeller un voisin anonyme, mais pour celui qui, tout seul regarde le monde, sent le frais sur une joue, le frais du vent pour celui tout seul sans ordi dans le froid et chaud de sa cellule OU DANS LE BOUT DU BOUT DE LA RUE, c'est rien.

Il y a cette relativité que je viens de deviner, comme ça, tout seul, c'est venu. La relativité des choses de la vie, ainsi, comme Michel Piccoli dans les choses de la vie, super film, je vois régulièrement ma vie défiler, je fais le point, j'écoute mon corps, je me cherche inévitablement dans les quelques mots que je rédige, mais je vois au fond que je ne suis pas grand chose.

Dans la vie, on devient quelque chose lorsque l'on se sent utile et intégrée grâce à un travail. Bizarrement et parce que je suis naîf, je pense que le regard des autres calibre notre présence en fonction de notre insertion. Je vois bien que certains de mes voisins proches, avec les enfants de même âge, nous ont rayés de leur carte. le manque de cordialité, l'incapacité à dire : bonjour, les têtes qui se tournent, c'est flag.

Oui, tout est relatif pour qui vit tranquille, sans se poser les questions sur notre existence, nos vies liées, les croyances, nos vestiges, l'histoire, la politique, tout est relatif pour celui qui a son budget fidèlement marqué, les notes payées, les enfants casés en colos pendant les prochaines vacances, et le futur: je ne vois pas ce qui pourrait changé.

Dring, tu dors, je vois que tes pensées vagabondent et que tu te laisses allé, ah, c'est vrai, je te reconnais, tu es incapable de tenir une nuit blanche, t'es vraiment un bon dormeur, qu'est-ce que tu cherches dans tes rêves ?

Tu sais, dans mes rêves, je fais des rencontres, souvent les gens courent, on s'est croisé avec mes personnages, tu savais que Vincent était un Saint parmi les Saints et c'est pas à cause du prix de ses oeuvres, non, c'est pas à cause de ça.

Tu déconnes un peu, chère amie, et ami, nous étions venu à vos rencontres, mais vous jugiez, c'était dommage, l'invité devait se battre pour garder sa place.

La tisane : merveilleuse !

Et parce qu'il y a l'absence d'animosité vis à vis de l'autre, absence de travail, absence de futur, absence d'ironie, là c'est dommage, absence de volonté, mais non, là je me trompe, j'aime la volonté, j'aime le travail, le courage, et j'irais jusqu'à dire que j'aime la création, la naissance d'idée, mais absence...

Dring, tu dors, je vois que tes pensées vagabondent et que tu te laisses allé, ah, c'est vrai, je te reconnais, tu es incapable de tenir une nuit blanche, t'es vraiment un bon dormeur, qu'est-ce que tu cherches dans tes rêves ?

Drôlement, for me, rien n'est relatif, je suis à chaque fois blaguer par la journée qui vient de s'écouler, étonnée de tout, amicale...

Le comte et la comtesse : le conte du jour

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